Sainte Philomène, Vierge et Martyre, a été la patronne de la paroisse de Gravelbourg dès ses débuts en 1908. Elle fut aussi la titulaire de la présente Co-Cathédrale et la patronne du diocèse de Gravelbourg jusqu'en 1963. 

En 1961, suite à un décret émis par la Sacrée Congrégation des Rites, Sainte Philomène, Vierge et Martyre, se voit rayée de tous les calendriers liturgiques de l'Eglise Universelle. L'Eglise pourtant n'affirme pas que Sainte Philomène ne fut jamais sainte, authentique Servante de Dieu ou martyre du Christ. Elle se contente de souligner qu'il n'y a pas trace de geste officiel de la part de l'Eglise qui aurait venu déclarer la sainteté de celle-çi. L'Eglise veut qu'on garde le culte de cette sainte, sans qu'on lui accorde les formalités du culte liturgique que les pontifes romains lui proféraient depuis 1837. Aujourd'hui Sainte Philomène est encore honorée et vénérée par le monde entier. 

Après avoir pris connaissance du décret en 1961, Mgr Aimé Decosse fit enlever toutes les statues de Sainte Philomène qui se trouvaient dans la Cathédrale et fit des démarches pour trouver un(e) autre titulaire pour la Cathédrale et patron(ne) pour le diocèse de Gravelbourg. Mgr Decosse confia la responsabilité de sélectionner un titulaire et patron aux fidèles et le clergé des paroisses du diocèse de Gravelbourg. Le choix se fait entre autres parmi la Transfiguration, l'Assomption, Saint Pie X et Saint Jean Vianney (le curé d'Ars). Par une pluralité de 683 voix, on choisit Notre Dame de l'Assomption comme titulaire de la Cathédrale et patronne du diocèse de Gravelbourg en 1963. 

C'est en effectuant des fouilles et des recherches archéologiques de la catacombe de Priscillia à Rome le 25 mai 1802, qu'on fit la découverte de la tombe de la petite sainte. Les trois blocs de la tombe portent l'inscription suivante en plomb rouge : "LUMENA PAXTE CUM FI"  parmi des caractères symboliques chrétiens. Après avoir fait une étude approfondie de ceux-çi, il était évident que les tuiles ont été mises en mauvais ordre soit parce que le travail a été effectué distraitement en toute hâte ou par une personne qui n'avait pas une bonne connaissance de la langue latine. Les archéologues après avoir mis les mots en bon ordre ont déterminé que l'inscription latine lisait comme ceçi :
 

Les emblèmes d'un lys et une palme figurent sur la tombe de la sainte - symbole de sa virginité et son martyre - en plus on retrouve une ancre, un fouet et trois flèches, qui symbolisent les différents supplices que la Martyre a dû endurer, témoignage de sa foi et de son amour pour Jésus Christ! Tous ces signes sont confirmés aux détails de la révélation faite à Mère Maria Luisa de Jésus. 

On retrouve le Saint corps d'une femelle âgée de 13 à 15 ans sous les gros blocs de pierre de la tombe avec une petite fiole de sang que les premiers chrétiens avaient coutume de placer, lors des persécutions, auprès des restes de leurs martyrs.

Le 10 août 1805, le curé Don Francesco di Lucia fit transporter les reliques et le précieux corps de Sainte Philomène à Mugnano del Cardinale, un endroit proche de la ville de Naples dans le diocèse de Nola, où il l'exposa à la vénération de ses fidèles. Sans tarder, nombreux prodiges et des miracles se produisirent par l'intercession de Sainte Philomène dans ce lieu de pèlerinage et en présence de ses reliques. L'Eglise ne fut pas lente à reconnaître le bien fondé du culte que le peuple de Mugnano avait spontanément rendu à cette Sainte. 

Trente ans plus tard en1835, Pauline Marie Jaricot, fondatrice de l'œuvre de la Propagation de la foi et du "Rosaire Vivant" de Lyon, France était semblablement miraculeusement guérie d'une maladie très grave par l'intercession de Sainte Philomène lorsqu'elle vint en pélérinage à Mugnano après qu'elle avait reçu la communion. Elle rapporta avec elle à Lyon une relique de sa puissante bienfaitrice et l'installa dans sa chapelle de Fourvière. C'est dû à la guérison miraculeuse de Pauline Jaricot que le Pape Grégoire XVI a officiellement sanctionné le culte rendu à Sainte Philomène. Sainte Philomène fut nommée patronnesse du rosaire ainsi, que des enfants de Marie par le Pape. Dans son décret le Pape parle d'elle comme "La Thaumaturga (Wonder Worker) du 19^e siècle". En 1837 après de centaines de guérisons miraculeuses, elle fut béatifiée.

C'est bien dû à la vie sacrée et aux travaux de Saint Jean Vianney, Curé d'Ars et patron des prêtres de paroisse, que le petit village d'Ars fut admirablement connu. Saint Jean Vianney est né à Dardilly, en France le 8 mai, 1786 et fut nommé Curé du village d'Ars en 1818. Saint Jean Baptiste Vianney fut canonisé en 1925. C'est par l'entremise de son amie Pauline Jaricot qu'il fit connaissance de Sainte Philomène. Elle lui disait, "Aie confiance dans cette petite sainte, et tu obtiendras tout ce que tu voudras!" et elle lui confia quelques-unes de ses reliques précieuses de Sainte Philomène. L'admirable curé accepta ce cadeau avec une joie profonde et dédia une chapelle à cette sainte qu'il appela "Sa chère petit sainte". Cet endroit est devenu lieu de pèlerinage et site de guérisons, conversions, miracles innombrables par la suite. 

Seulement Dieu peut compter les nombreux miracles qui sont dû à l'intercession de Sainte Philomène à Ars. Des centaines et des milliers de gens voyageaient à Ars en pèlerinage. Si quelqu'un approchait le Curé d'Ars lui demandant d'être recommandé dans ses prières, il disait toujours "Recommandez-vous à Sainte Philomène". Il avait une relation très intime avec sa "chargée d'affaire". Il faisait tout pour elle et Sainte Philomène faisait tout pour lui. C'est par elle et grâce à son intercession, il l'a maintes fois affirmé, qu'il obtenait du bon Dieu, à peu près tout ce qu'il voulait et qu'il fit tant de choses merveilleuses.

Très peu nous est connu de la vie de Sainte Philomène avant la découverte du lieu d'enterrement de sa dépouille mortelle dans les catacombes de Priscillia à Rome. 

Le peu d'information nous est venu de la révélation qu'elle même fit à sa dévouée fidèle, la Vénérée Mère Maria Luisa de Jésus le 3 août, 1833. 

Pendant que cette sainte sœur priait devant la statue de Sainte Philomène, elle lui dévoila l'histoire de sa vie. 

Elle lui dit: "Je suis la fille d'un roi grec. Mes parents étaient des païens et n'ayant pas d’enfants à eux, ils offrirent des sacrifices aux faux dieux. Un docteur chrétiens de Rome leur dit de se faire baptiser, de devenir chrétiens et que Dieu les récompenserait avec une progéniture. Ils acceptèrent ce propos volontiers et furent baptisés dans la religion catholique.

Un an plus tard je suis née et on m'appela Philomena.

J'ai été élevée avec une éducation chrétienne, j'ai reçu ma première communion à l'âge de cinq ans et j'ai fait un vœu de virginité (chasteté) à Dieu à l'âge de onze ans.

A l'âge de treize ans, l'empereur Dioclétien (du 2^e siècle), déclara la guerre aux forces de mon père. Alors mon père dut se rendre à Rome pour faire la paix pour éviter la guerre. C'était son désir que ma mère et moi l'accompagnions.

Lorsqu'on arriva à Rome on trouva Dioclétien dans les Bains. Aussitôt qu'il me vit, il fut épris de ma beauté et promis la paix à mon père à condition qu'il puisse me prendre en mariage.

Mon père et ma mère me supplièrent "Aie pitié pour ton père, ta mère et ton pays". Je lui répondis "Mon père est Dieu et mon pays c'est le ciel".

Quand l'empereur Diocétien apprit ma décision, il fut troublé et dit "Si tu veux pas de mon amour, tu ressentiras mon pouvoir!". Il donna l'ordre de m'enchaîner et de me jeter en prison avec seulement du pain et de l'eau chaque jour.

Après trente sept jours, la Sainte Vierge m'apparut et me dit "Mon enfant choisi, tu devras rester en prison trois autres jours et ensuite tu vas souffrir différentes épreuves (supplices). L'Archange Gabriel et ton ange gardien vont t'aider et tu seras victorieuse".

Le quarantième jour on m'enleva mes vêtements et je fus fouettée. Mon corps était recouvert de plaies et on me remit en prison pour mourir. Je fus visitée par deux anges et Dieu prit soin de moi ce soir même.

L'empereur me proposa le mariage de nouveau. J'ai continué de refuser et c'est alors qu'il ordonna de me lancer des flèches. Lorsqu'on m'attacha, je tombai en extase. Et les flèches n'atteignirent pas mon corps mais revinrent sur les archers tuant plusieurs d'eux.

L'empereur enragé de nouveau donna l'ordre de m'attacher une ancre autours du cou et de me noyer dans le fleuve du Tibre. De nouveau, deux anges intervinrent et me libérèrent et je fus ramenée sur terre. Le peuple qui venait de témoigner d'un miracle se mirent à crier aux bourreaux "Elle est libre! Elle est libre!" L'empereur qui avait craint de voir le peuple se soulever me fit décapiter.

Tout ceçi se passa le vendredi, 10 août, à un heure de l'après-midi."

Malgré le fait que le Saint Siége ne peut affirmer l'authenticité de cette révélation écrite, il a quand même reconnu le droit de publication le 21 décembre, 1883.
 

In 1908, the Gravelbourg Parish had been placed under the patronage and protection of Saint Philomena, Virgin and Martyr. She had also been the titular of the present Co-Cathedral and the patron saint of the Gravelbourg Diocese until 1963. 

In 1961, the Sacred Congregation of Rites sent a decree instructing that Saint Philomena's Feast Day on August 11, was to be removed from all liturgical calendars of the Universal Church. The Church did not imply that Saint Philomena was never a Saint, authentic Server of God or Martyr of Christ but, that there was no substantial evidence declared to the Church to determine whether she was a true Saint of God. The Church intended to remove from the Saint, not the cult, but only the formalities of the liturgical cult that she had been accorded in an extraordinary manner by the Roman pontiffs since 1837. The Catholic world today continues to venerate and to honour Saint Philomena. 

Bishop Aimé Decosse, the fifth Bishop at the time, after reading the decree of 1961, immediately began removing all statues of Saint Philomena and initiated a search to replace the former titular of the Cathedral as well as the patron of the Gravelbourg Diocese. Bishop Decosse left the selection of the new titular and new patron to the Catholic families and to the clergy of the Gravelbourg Diocese. They could choose among the Transfiguration, the Assumption, Saint Pope Pius X or Saint John Vianney (Curé of Ars). Our Lady of the Assumption was chosen as titular of the Cathedral and as patron of the Gravelbourg Diocese by a majority of 683 voices in 1963.

Saint Philomena's relics were unearthed at the beginning of the 19^th century. On May 25, 1802, during the excavations being made in the Catacombs of Priscillia, an earthen tomb was discovered. Three tiles placed together closed the entrance, and on them was the inscription which read: LUMENA PAXTE CUM FI. The letters were painted with red lead and surrounded by Christian symbols. After a study, it was evident that these tiles were disarranged, either because they were put in place in great haste, or because someone not familiar with Latin had laid them in the incorrect order. Properly arranged, they read:
 

Cut on the tomb of the Saint were emblems of a lily and a palm to indicate her virginity and her martyrdom. There was also an anchor, a scourge and three arrows. These signs, which symbolize the type of martyrdom suffered by the Saint, are in agreement with the revelation made later to Mother Maria Luisa of Jesus. 

When the stone slabs were removed, there was found within the burial place a glass phial containing blood along with the bones of a female between the ages of 13 and 15. It was blood that was collected at the death of the martyr, according to the customs of the Christians during the persecutions, and was placed with the remains as a testimonial to her death by martyrdom.

On August 10, 1805, the relics and the precious corpse of Saint Philomena were transported by the Pastor of Mugnano, Don Francesco di Lucia to Mugnano del Cardinale, to a town near Naples in the diocese of Nola. Overnight, the shrine became a place of pilgrimage where marvelous prodigies and even miracles occurred through the intercession of Saint Philomena. The Church soon recognized a devotion that the Mugnano people quickly developed toward Saint Philomena. 

Among many of the miracles was the cure of Pauline Marie Jaricot, the foundress of the Society for the Propagation of the Faith and the Living Rosary. After receiving Holy Communion near the shrine of the Saint's relics, Pauline Jaricot had been miraculously cured of a hopeless malady through the intercession of Saint Philomena in 1835. She decided to take a relic of Saint Philomena to Lyon and installed it in her chapel where it could be honoured. It was the cure of Pauline Jaricot that led to the formal approval of the cult of Saint Philomena by Pope Gregory XVI. He had given her the title of Patroness of the Living Rosary and Patroness of the Children of Mary. The Pope, in his decree, called the Saint "La Thaumaturga (Wonder Worker) of the Nineteenth Century". After hundreds of other miraculous cures, she was beatified in 1837.

The little town of Ars, France, has become famous through the holy life and labours of Saint John Vianney, its beloved Curé. He was born in Dardilly, France, on May 8, 1786, and became the Curé, as pastor of Ars in 1818. He was canonized in 1925 and made patron saint of parish priests. The Curé first came to know of the wonderful power of Saint Philomena through his friend, Pauline Jaricot. She offered him a part of the precious relic of the Saint which she had obtained from the shrine at Mugnano and told him: "Have faith in this little Saint, and you will obtain all that your heart desires!". He accepted the relic with intense joy and dedicated a chapel to Saint Philomena, whom he called "His dear little Saint". The shrine soon became the scene of innumerable cures, conversions and miracles. 

Only God can number the miracles that occurred in Ars through the intercession of Saint Philomena. Thousands of people made pilgrimages to the chapel of Ars. To each person that requested to be recommended in the Holy Curé of Ars's prayers, he would say to them : "Recommend yourself to Saint Philomena!". He had an intimate familiarity with her and called her his "chargée d'affaires". It is said that the Curé did everything for her, and Saint Philomena did everything for him. The Curé of Arts always said that it was due to Saint Philomena and to her intercessions that he received from God almost everything that he desired and that he was able to do so many wonderful things.

Little is known about the life of Saint Philomena before the discovery of her celebrated tomb in the Catacombs of Priscillia in Rome. The only information that we have about the Saint derives from the revelation that she made to her fervent devotee, Mother Maria Luisa of Jesus, on August 3, 1833. 

Saint Philomena revealed her life story while the Holy Sister was in prayer before one of her sacred statues. 

She revealed to her: "I am the daughter of a Greek King. My parents were pagans and not having children of their own, they offered sacrifices to false gods. A Christian doctor from Rome told them to be baptized, become Christians and God will give you offspring. They accepted the proposal and were baptized into the Catholic religion.

 year later, I was born and was given the name of PHILOMENA.

I grew up with a Christian education, received my first Holy Communion at the age of five and made a vow of virginity to God at the age of eleven.

When I was thirteen years old, Diocletian, a Roman Emperor (second century), declared war on my father. He was forced to go to Rome to make peace in order to avoid the war. It was his wish that my mother and I should accompany him.

When we arrived in Rome, we found Diocletian in the Baths. As soon as he set eyes on me, taken by my beauty, he promised my father peace and protection on the condition that I be given to him in matrimony.

My father consented and leaving his presence, explained to me what had happened. I replied: "I cannot marry him because I have consecrated my virginity to Jesus Christ."

My father and my mother beseeched me: "Have pity for your father, your mother, your country." I replied: "My father is God, and my country is Heaven."

When Diocletian was informed of my decision, he tormented: "If you do not want my love, then you will feel my power!" He quickly ordered that I be chained up in prison with only bread and water once a day.

After thirty-seven days, the Virgin Mary appeared to me and said : "My Chosen Child, you will spend three more days in this prison, then you will suffer various martyrdoms. The Archangel Gabriel and your Guardian Angel will help you and you will emerge victorious."

After the fortieth day, I was stripped and flogged. My body was covered with wounds and I was thrown back in prison to die. I was visited by two angels and God had cured me that very night.

The emperor proposed marriage to me once again, I continued to refuse and he ordered that I be put to death by a shower of arrows. As soon as I was tied up, I was taken in ecstasy. The arrows, instead of striking my body, turned back, killing several archers.

The emperor struck with anger, again ordered that an anchor be tied around my neck and that I be drowned in the Tiber River. I was saved once more, two angels disattached the anchor and I was brought to land with dry feet. The people witnessing the miracle, began to shout to the executioners: "She`s free! She's free!" Fearing a popular uprise, I was later decapitated.

This happened on August 10, a Friday, one hour after midday."

While the Holy See does not guarantee the authenticity of this written revelation, the Holy Office gave its sanction for imprimatur on December 21, 1883.